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L'Hôpital d'Orion

L'Hôpital d'Orion Panneau Le village de L'Hôpital d'Orion représente un véritable carrefour à mi-distance entre Orthez et Sauveterre, Salies et Navarrenx à la croisée des chemins de Compostelle , entre Orthez et Navarrenx , Sauveterre et Orthez, Salies et Navarrenx.

Le village était cité sous le nom d' Espitau d'Orion en 1255, La Commande d'Orion en 1537, car il comprenait dès 1114, un hospice ( "oustau" bâti par l'évêque Arnaud d'Araux) destiné aux pèlerins de Compostelle (voie de Vézelay).

L'Hôpital d'Orion - Eglise Ste MadeleineL'Eglise Sainte Madeleine, édifiée à la fin du XIIème et au début du XIIIème siècle, rappelle d'un point de vue architectural par ses dimensions et son plan celle de l'Hôpital Saint Blaise. Peut-être déjà modifié à la fin de la période médiéval  l'ouvrage subit aux XVIIè et XVIIIème siècle des modifications.

La nécessité de garder un oeil ouvert dans ce secteur sauvage, était traduit par ce dicton: "A l'Espitau d'Orion / L'un que velha, l'aute que drom." ( A l'Hôpital d'Orion / Un qui veille, l'autre qui dort ).

 

Gaston Fébus, alors âgé de 60 ans, y est mort le 2 août 1391. Il est frappé d'une attaque d'apoplexie au cours d'une chasse à l'ours.

 

La mort de Gaston Fébus

"Salies de Béarn et ses environs à travers les âges" par S. Trébucq - citation de Froissart

Ce seigneur avait été chasser l'ours dans la forêt. La bête étant prise, il se rendit avec sa suite au village.
les chambres étaient préparées; "celle de Gaston toute jonchée et pleine de verdure fraiche et nouvelle et les parois d'environ toutes couvertes de rameaux verd pour y faire plus frais et odorant. - "Cette verdure me fait grand bien", dit Gaston en s'asseyant pour se reposer. Puis, comme il s'entretenait de la chasse qu'il venait de faire, des chiens et autres circonstances de la journée, deux chevaliers se présentèrent, l'un tenant le bassin et l'autre la nappe.
Gaston se leva sur son siège, et tendit les mains en avant pour se laver. Sitôt que l'eau froide descendit sur ses doigts "qu'il avait beaux et droits" le visage lui pâlit, le coeur lui tressaillit, et les pieds lui tressaillirent aussi et il cheut sur le siège en disant : "Je suis mort, sire Dieu". Oncques depuis ne parla; mais il ne mourut pas sitôt, ains entra en peine et en tranchée. Les chevaliers qui là étaient tout ébahis, avec son fils Yvain, le prirent dans leur bras, le portèrent sur un lit, le couchèrent, le couvrirent, et cuidoient qu'il n'eût tant seulement qu'une défaulté.
Les deux écuyers qui l'eau avaient apportée, afin qu'on ne dise par qu'ils l'eussent empoisonné, vindrent au bassin et au lavouer et dirent ainsi : "Véez ci l'eau, en la présence de vous en avons fait l'essai derechef encore le vouions nous faire," et le firent tant que tous s'en contentèrent.  On lui mit en la bouche pain et eau, épices, et toutes choses confortatives, et tout ce rien ne lui valut, car en moins d'une demi-heure il fut mort et rendit son âme moult doucement."

 

Ci devise comment on peut prendre les ours et autres bêtes aux dardiers.

Gaston Fébus, Livre de chasse. Ci devise comment on peut prendre les ours et autres bêtes aux dardiers. France, Paris, XVè siècle. Paris, BNF, département des Manuscrits Français, 616 folio 106 v.    

 

Lieux d'un évènement au moins de la vie de  :


Sources :
- "Le Guide du Béarn" de Louis Laborde-Balen  ed La Manufacture
- lebearn.net

- Historique de l'Eglise Ste Madeleine

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